Les usages du plaisir en Éducation Physique en France de 1970 à nos jours : d’un plaisir politique au plaisir d’apprendre.
DOI:
https://doi.org/10.5380/ra.v16i1.96556Abstract
L’objet de cet article est de situer la façon dont les acteurs de l’éducation physique (EP), qu’ils soient concepteurs, enseignants ou institutionnels, ont traité, en France, la question du plaisir de 1970 à nos jours. Alors que cette notion apparaît centrale dans les motifs et les mobiles d’agir des pratiquants, elle est plus controversée dans le domaine scolaire. Ce travail, issu d’un doctorat, utilise un corpus constitué par des publications professionnelles (revue EP.S, Hyper, Quel Corps), des textes officiels mais également des productions qui s’inscrivent dans l’émergence du champ des STAPS. Ces trois strates de diffusion (professionnelle, scientifique et institutionnelle) permettent d’identifier, à travers une analyse des discours, deux ruptures principales dans les usages du plaisir. La première fait référence, plutôt en début de la période à une prise de position de certains acteurs, issus notamment du courant critique en faveur de cette thématique. La seconde plus récente, renvoie à un usage où le plaisir est systématiquement associé aux apprentissages et à la réussite des élèves. Pour finir, les enjeux sociaux et culturels qui gravitent autour des thématiques liées au bien-être, au mieux-être, à l’hédonisme s’inscrivent dans un contexte post-moderne et la façon dont le plaisir est utilisé en EP est bien plurielle. Elle renvoie à un choix axiologique et professionnel qui se caractérise par un positionnent en faveur ou en défaveur de son utilisation à des fins d’éducation.
Mots clés : hétérodoxie, axiologie, effort, morale, éducation.
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