Phénoménologies du politique: droit, pouvoir et violence entre Schmitt et Derrida

Autores/as

DOI:

https://doi.org/10.5380/dp.v21i1.93904

Palabras clave:

Phénoménologie, Politique, Droit, Pouvoir, Violence, Déconstruction

Resumen

À partir d’une lecture de Carl Schmitt proposée par Jacques Derrida, nous interrogeons, dans cet article, l’architecture conceptuelle moderne qui organise en système les notions de « pouvoir », « État », « politique » et « droit ». Dans son Politiques de l’amitié, Derrida développe la thèse selon laquelle une importante tradition intellectuelle occidentale, dont l’apex est l’œuvre de Schmitt, aurait voulu isoler le « sens » du politique par le truchement d’une téléologie de l’inimitié. Il montre, alors, que cette téléologie est traversée par des contradictions insurmontables, et que le projet d’une phénoménologie du politique est voué à l’échec. Nous allons ajouter une couche supplémentaire à celle de la critique de Derrida. En lisant les textes qui gravitent autour de Le nomos de la terre, le magnum opus de Schmitt, nous explorons le partage moderne entre deux échelles de violence. La première, organisée par un droit public européen, est celle qui a connu une politique centrée sur l’État et son peuple. La seconde, marquée par une violence sans limites, est celle dont le but est l’appropriation complète des terres et des corps découverts dans le Nouveau Monde. Nous soutenons que le politique dépendait non seulement d’une téléologie contradictoire, mais aussi d’une décharge de force d’annihilation.

 

         

Biografía del autor/a

Gabriel Rezende, Departamento de Filosofia da Universidade Federal da Paraíba (UFPB), João Pessoa, Paraíba.

Professor Adjunto de Filosofia Política no Departamento de Filosofia da Universidade Federal da Paraíba.

Publicado

2024-08-09

Cómo citar

Rezende, G. (2024). Phénoménologies du politique: droit, pouvoir et violence entre Schmitt et Derrida. DoisPontos, 21(1). https://doi.org/10.5380/dp.v21i1.93904

Número

Sección

Poder e Direito