L’assertion positive comme conjecture de l’autre dans l’altérité et l’influence eckartienne chez Nicolas de Cues

Auteurs

  • Pedro Calixto Universidade Federal de Juiz de Fora

DOI :

https://doi.org/10.5380/dp.v18i1.74899

Mots-clés :

Nicolas de Cues, De Coniecturis, épistémologie, conjecture, négation, Maître Eckhart.

Résumé

Nicolas de Cues (1401-11 août 1464) assume pour l’essentiel la thèse érigénienne et alanienne de l’incognoscibilité de Dieu et de la quiddité des choses. Il développe et approfondit la conscience de la supériorité de la négation sur l’affirmation in divinis qui avait permis au Néoplatonisme Médiéval d’élaborer une théorie sémantique du langage en nette rupture avec le triptyque aristotélicien qui établit la nécessité d’une correspondance entre chose, pensée et signe : pour Nicolas de Cues, l’essence du langage est dans la production d’un sens, et celui-ci peut être entièrement indépendant de la possibilité d’appréhension de son objet. La présente recherche entend démontrer que cette thèse de l’incognoscibilité divine est intimement liée à une autre thèse d’ordre épistémologique qui décrète radicalement que toute affirmation est une conjecture au sujet du réel et que notre esprit est dans l’impossibilité d’atteindre la vérité de façon adéquate. Il n’existe pas de connaissance humaine certaine, car la quiddité des choses qui détermine leurs essences véritables est inaccessible.

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Publiée

2023-08-03

Comment citer

Calixto, P. (2023). L’assertion positive comme conjecture de l’autre dans l’altérité et l’influence eckartienne chez Nicolas de Cues. DoisPontos, 18(1). https://doi.org/10.5380/dp.v18i1.74899

Numéro

Rubrique

Filosofia prática e especulação na Filosofia Medieval